Le stress thermique

En été, plus particulièrement pendant la nuit, les températures en ville sont souvent bien supérieures à celles enregistrées en zones non-urbaines. Ce phénomène s’appelle l’îlot de chaleur urbaine (ICU) ou urban heat island (UHI). La densité croissante d’occupation du sol, associée aux températures estivales plus élevées, ont considérablement renforcé ce phénomène au cours des dernières décennies. Les mesures montrent que la différence en température peut aller de 5 à 12 degrés Celsius.

Le stress thermique

Le phénomène d’ICU a de nombreux inconvénients. L’augmentation des températures à l’extérieur fait aussi grimper les températures à l’intérieur et les besoins en climatisation. Par degré, la réfrigération d’air demande environ trois fois plus d’énergie que le chauffage. Et, comble de l’ironie, de par son émission de chaleur à l’extérieur, le système de refroidissement contribue dans une certaine mesure au réchauffement. Par ailleurs, la chaleur est à l’origine de problèmes de santé divers, allant d’un mauvais sommeil à la surchauffe du corps ce qui peut provoquer un dangereux coup de chaleur. C’est ce que nous appelons le stress thermique.

Les toits blancs

Les toitures aux membranes bitumineuses peuvent grandement contribuer à la réduction du stress thermique. En premier lieu, pensez aux toits blancs. Leurs surfaces blanches réfléchissant une grande partie de la chaleur solaire, les toits blancs absorbent beaucoup moins de chaleur et en relâchent donc moins pendant la nuit.